La guerre à l’Ukraine met en lumière une filière aujourd’hui délicate : celle des diamants russes.
Par souci d’éthique, certains grands groupes de l’industrie joaillière se détournent de ces diamants désormais « de conflit » et réorganisent leurs approvisionnements. Jusqu’à remettre en question l‘intégrité de l’organisation RJC (Responsible Jewellery Council) – récemment quittée par Kering et Richemont – face à son inaction sur le sujet, notamment vis-à-vis de son membre russe Alrosa.
Mais l’opacité sur les flux des diamants russes, exportés puis « blanchis » en Inde rendent cette tâche très difficile. Dans ce contexte, on peut se demander quels seront les impacts sur les exigences et les pratiques des entreprises en matière de transparence et traçabilité pour cette filière…
Les 2 articles ci-dessous illustrent de façon complémentaire la complexité du problème.
Article 1 – The Guardian – https://www.theguardian.com/world/2022/mar/19/jewellery-industry-accused-of-silence-over-russian-diamonds
Article 2 – Vogue Business – https://www.voguebusiness.com/companies/richemont-and-kering-exit-responsible-jewellery-council-amid-russia-ties
